Les lieux de mémoire
Un patrimoine exceptionnel
- L′usine sucrière de La Mare
- La statue de Gandhi
- Le Moulin à vent de Boiscourt
- Le Moulin à maïs de la Rivière des Pluies
- Le Canal Rouge
Construite dans les années 1830, alors que l’île compte plus de 150 usines, la sucrerie de La Mare devient l’une des plus performantes de l’île au milieu du XXème siècle. Suite à la concentration industrielle, elle est toutefois contrainte de fermer ses portes en 1982.
Témoin du riche passé sucrier de la commune, elle a fait l’objet au début des années 2000, d’un important projet de réhabilitation. Au sein de ce nouveau quartier d’affaires subsistent toutefois d’intéressants vestiges, comme l’ancienne grue américaine entièrement restaurée et la cheminée.
Cette dernière, tout comme la cheminée de La Réserve, est inscrite sur la liste des Monuments historiques depuis 2002.
Située dans le quartier de La Mare, cette statue du Mahatma Gandhi a été érigée en 1986.
Sept panneaux de béton moulé évoquent les épisodes de la vie de cet apôtre de la non-violence.
Syncrétisme réunionnais oblige, elle fait aussi bien l’objet d’offrandes hindoues que catholiques.
Construit au début du XXe siècle par monsieur Riquebourg Boiscourt, le propriétaire des lieux, il a été rénové en 1997.
C’est l’un des deux derniers moullins à vent de La Réunion, avec celui du Chaudron. Pour le visiter, prenez la direction Bois Rouge – la Ressource, puis la direction Terrain Élisa. Tournez à droite 300m après sur le chemin en béton qui y conduit. Attention, la dernière partie est peu carrossable.
Alimenté par le Canal Rouge, cet ancien moulin, qui était à l’origine une sucrerie, se situe au bas de l’actuelle rue Desbassayns.
Il est impossible de le visiter, car il abrite aujourd’hui une habitation, mais on peut l’apercevoir depuis la rue. En s’approchant, on entend très distinctement le bruit de l’eau ; le jardin étant encore traversé par le canal.
Ce canal a été créé au XIXème siècle pour faciliter le captage de l’eau de la Rivière des Pluies, afin d’irriguer notamment les propriétés de La Mare et Gillot.
Visible depuis le pont Desbassayns, il traverse le lit de la rivière, longe la falaise du quartier de Moka et passe derrière la grotte de la Vierge Noire.
- Le Canal Rouge
- Les caves Desbassyns
- Le pont Desbassyns
- Le cimetière des Jésuites / La Ressource
- L′Hôtel de ville
Ce canal a été créé au XIXème siècle pour faciliter le captage de l’eau de la Rivière des Pluies, afin d’irriguer notamment les propriétés de La Mare et Gillot.
Visible depuis le pont Desbassayns, il traverse le lit de la rivière, longe la falaise du quartier de Moka et passe derrière la grotte de la Vierge Noire.
Malgré les nombreuses légendes colportées sur la destination de ce lieu, aujourd’hui situé derrière l’école Desbassayns à la Rivière des Pluies, photos et plans anciens attestent bien de sa fonction de cave.
Destinées à conserver le vin, ces caves se situaient sous une grande maison de maître en bois aujourd’hui disparue.
Il se situe à la jonction de la route de Domenjod et des rues Desbassayns et Roger Payet. Ses bases datant de 1840, c’est l’un des plus vieux ponts réunionnais encore en service.
Il fut pendant près d’un siècle le seul point de passage d’une rive à l’autre de la Rivière des Pluies ; le second pont, l’ouvrage métallique en aval, datant de 1935.
Depuis, deux ponts en béton, respectivement inaugurés en 1988 (sur la RN2) et en 2008 (sur la RN6) permettent de traverser cette rivière au débit capricieux.
Accessible par un chemin de cannes sur les bords de la Ravine des Figues, ce cimetière a été érigé au milieu du XIXe siècle par des Jésuites venus de Madagascar.
Des panneaux historiques retracent son histoire et celle de ceux qui y sont enterrés. Parmi eux, 80 des 500 jeunes Malgaches (ou orphelins Réunionnais d’origine malgache) envoyés en pension chez les Jésuites de 1848 à 1872.
Y reposent également des pères Jésuites et des membres de la famille de Gaudin de Lagrange, propriétaire des lieux après la fermeture de l’établissement, et notamment la femme de lettres Ann-Mary de Gaudin de Lagrange. Le cimetière est toujours en service.
C’est l’un des trois hôtels de ville réunionnais bâtis sous le Second Empire. Construit en 1860, ce bâtiment en maçonnerie dispose de chaînage en basalte taillé.
Fortement endommagé par le cyclone Jenny, il a été restauré et repeint en blanc en 1962. Il a également fait l’objet de travaux de modernisation et d’extension en 1980.