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Le site de La Marine de Sainte-Marie englobe le débarcadère, les bâtiments de stockage et les axes de transport de marchandises. Ils se situent dans cette petite anse proche de l’embouchure de la ravine Charpentier, à proximité immédiate du centre-ville.
Le débarcadère de Sainte-Marie a connu de nombreux propriétaires, son premier concessionnaire a été Jacques-Marie chevalier de Tromelin, en 1827, puis Jean-Baptiste Biberon, en 1850.
Lors de l’hivernage de 1850, le pont exposé aux intempéries a été complètement endommagé et détruit. Le 20 novembre 1895 le permis d’établir de la marine de Sainte-Marie, était accordé à Madame Clain, née Vinson.
L’emplacement de ce magasin de stockage de marchandises de la marine, avait pour but de faciliter le chargement et le déchargement des marchandises du pont du débarcadère jusqu’aux navires. Ce site à proximité de la gare ferroviaire constituait le poumon économique de la ville.
A la fin des années 1920, la modernisation des routes et surtout l’essor du chemin de fer, ne permettent plus l’exploitation de ces pontons qu’on appelle “Marine”, d’où leur disparition progressive. Il reste peu de vestiges de ce passé maritime, à part le grand magasin de stockage des marchandises, situé en face du débarcadère qui a été transformé en bureaux. En attendant de recevoir un jour, le musée de La Marine de la ville de Sainte-Marie.